Des Âmes et des Spectres 
La face cachée de la vie
Squelettes, spectres, fantômes, esprits et autres états d’Âmes nous accompagnent du 31 octobre au 30 novembre 2024. Du XVIIIe siècle à nos jours, dessins d’ostéologie et Memento Mori côtoient photographies spirites et œuvres contemporaines. Francis Capdeboscq, Markus Hansen, Nathalie Latour, Mathilde Lavenne, Corinne Lepeytre, Orlando Mostyn Owen, Maxime Préaud, Viviana Rossi-Caffell…

Estampes, photographies, dessins : l’ensemble traite joyeusement des âmes, de la vanité et de l’autre monde à travers les époques et les médiums. Fantomatique, ironique, caustique, mystique et poétique… cette danse macabre se joue sur tous les tons.
Vernissage le 31 octobre de 18h à 21h
Bertrand Matot signe son livre Paris Fantômes, éditions Parigramme


Finissage le 27 novembre de 18h à 21h
(et non plus le 28!)
Philippe Baudouin signe son livre

Comme si la nuit avait dévoré le monde,
petite histoire de la photographie des rêves

avec Jean-Baptiste Carobolante, éditions MagiCité
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Markus Hansen présente les fantômes d’une nature en disparition avec 6 pièces de «Shadow Herbarium», devant lesquelles songe une vanité en cire de Nathalie Latour: «Witkin», hommage au photographe américain Joel-Peter Witkin figure de l’étrange. 
La nature et ses fantômes reprennent leurs droits.
Viviana Rossi-Caffell présente «Kindred Spirit», comme un «esprit» de famille.
Une vanité réfléchie sur laiton poli, que l’on a rapprochée de «Shadow Herbarium» de Markus Hansen. 
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«Danse Ardente» de Orlando Mostyn Owen nous emmène au rythme endiablé d’une danse macabre empreinte de swing joyeux et de noirceur… une ambiance «années folles» qui nous ramène à notre époque, dans laquelle se glissent et se mêlent good fun, good vibes, oubli, déni et messages vains, échanges de bulles vides, présence de nos écrans, dans tous les sens du terme, attachés que nous sommes à nos outils de sur-communication et de sur-représentation (dit-on en publiant ces lignes en ligne...). Caustique et ironique, MostynOwen met aussi en perspective nos rapports à la mort, au vain - à la vanité donc, de la danse macabre médiévale à la danse sociale que nous dansons tous aujourd’hui. 
Swing it baby…​​​​​​​
A découvrir sur le «mur des vanités»,  Mostyn Owen entre les mordantes Vanités de Maxime Préaud
et le miroir «Métamorphose de Narcisse» de l’ébéniste anglais Alan Spademan.

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Dans le paysage de la gravure contemporaine, évidente présence de Francis Capdeboscq et de son univers sombre, exaltant l’étrange. Véritable incursion dans «un autre monde», qui n’est pas celui de Grandville, mais plutôt celui de Lovecraft ou Edgar Allan Poe (dont le regard fixe est inquiétant).
Tombeau Indien, Deuilleur, Oubli des noms ou Étang de feu  nous font passer de l'autre côté...
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Incontournable, le regard de l’artiste prolifique Corinne Lepeytre qui,  sans relâche, passe le paysage parisien à l’acide (sur plaques de zinc). Les nuances de l’encre révèlent la ville.
Ici, son regard se porte sur Le Père Lachaise et la lumière se fait minérale  sur les tombes, statues, escaliers et mausolées.
Six aquatintes nous invitent à une promenade poétique où dort le souvenir.
 
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Toujours avec les esprits, clin d’œil de l’artiste Mathilde Lavenne à la photographie spirite. Études réalisées dans le cadre de ses recherches, deux aquarelles inspirées de séances spirites photographiées début XXe : une jeune fille aux yeux bandés utilisant une «planchette spirite» et une étude de la célèbre médium Marthe Béraud, dite Eva Carrère produisant un arc électrique le 17 mai 1912.
S’attachant à capturer et à révéler l’invisible, le regard précis de l’artiste réalisatrice et plasticienne se fond très naturellement parmi les photographies spirites originales prêtées par l’Institut Métapsychique International et les collections Sévan et Goeury.
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